Ho'oponopono et les mémoires

Les expériences avec la pratique d'Ho'oponopono sont extraordinaires.

Récemment j'ai encore fait Ho'oponopono pour les mémoires inadéquates que je tenais de ma grand-mère défunte dans un domaine bien précis et récurrent pour moi . Au bout de trois jours de pratique, dans la nuit j'ai eu la vision de ma grand-mère, assise sur un fauteuil; j'allais vers elle et elle me tendait les bras. Nous nous sommes embrassées. Je sentais la "réconciliation", alors que nous n'avons jamais été ni en désaccord ni en conflit dans cette vie-ci. Mais il me semblait, à mon réveil immédiat, que quelque chose avait été réparé. Quoi ou comment? Je l'ignore. Est-il vraiment important de savoir ce qui a été réparé avec exactitude ? L'important n'est-il pas que l'on sente cette légèreté, ce bien-être? ("Le grand livre de Ho'Oponopono" - Luc & Nathalie Bodin- Jean Graciet)

Les mémoires

En fait Ho'oponopono efface et répare les mémoires inadéquates que nous avons emmagasinées. Les mémoires inadéquates sont tout simplement toutes les informations que nous avons enregistrées et qui nous font souffrir. Elles proviennent aussi bien de nos mémoires généalogiques, que de notre éducation parentale, que de notre vécu et de nos expériences personnelles, que de notre culture, milieu dans lequel nous avons grandi et évolué.

Toutes ces mémoires sont stockées dans notre subconscient. Elles ne sont ni bonnes, ni mauvaises : elles sont. C'est notre mental qui va juger ensuite et les classifier en bien ou en mal, selon le vécu du moment. Certaines mémoires peuvent nous paraître justes, d'autres erronées, et tout cela dépend de la réaction de notre mental (qui, rappelons-le, est à l'origine de nos émotions) face à la situation du moment présent.

Il y a donc seulement des mémoires inadéquates à certains moments de notre vie dans la mesure où elles vont influencer nos pensées, qui, elles, vont créer notre réalité, et créer aussi des souffrances ou des malaises ou une destabilisation selon le cas (émotions perturbatrices). 

Lorsque nous nous sentons mal à l'aise face une situation extérieure et que nous nous sentons "touchés", ou que cela nous paraît dérangeant: c'est une mémoire en nous qui s'éveille et se réactive. L'extérieur est notre miroir! Même si nous ne sommes que témoins et que nous n'intervenons pas. 

Aussi, lorsqu'une situation mondiale, sociale, politique, familiale nous dérange, nous inquiète, nous avons cette mémoire en nous. 

D'où l'intérêt d'effacer ces mémoires inadéquates  : non seulement nous serons libérés de nos émotions perturbatrices, ou tout au moins elles seront apaisées, mais nous effacerons également une partie des mémoires extérieures à nous-mêmes, chez les acteurs de ces situations, car s'ils révèlent une mémoire en nous, c'est qu'ils l'ont en eux aussi. C'est ainsi que nous pouvons tranformer peu à peu notre environnement, en travaillant sur nous-mêmes avec nos mémoires.

Nos mémoires stockées ont également une influence dans le déroulement de notre karma. Si nous naissons dans tel ou tel milieu, favorisé ou défavorisé, tel ou tel pays, en paix ou en guerre, économiquement fort ou faible, tout cela dépend de nos mémoires accumulées. Notre âme-esprit choisira le lieu et le milieu de sa réincarnation, qui lui permettra d'évoluer et grandir et/ou de régler les problèmes passés. 

Comment Ho'oponopono intervient-il?

La pratique d'Ho'oponopono permet de nous pardonner, de nous envoyer de l'amour, d'avoir de la gratitude, d'être humble, et  sans attente. 

Le fait de dire "Je suis désolé" nous place dans un état d'humilité, où nous reconnaissons la responsabilité de notre état de vie. Nous parlons à notre enfant intérieur, nous reconnaissons l'existence de ces croyances erronées et de ces mémoires auxquelles nous avons certainement participé à un moment donné de notre existence.  Nous disons "désolé" car nous ignorions que cette mémoire était en nous auparavant. Nous en prenons conscience. 

Lorsque nous disons "Pardonne-moi", nous demandons à notre Moi Supérieur (ou notre Moi Divin) pardon de nous être laissés malmener par ces mémoires et d'avoir manqué de  lucidité. Nous nous demandons "pardon" et nous nous pardonnons! 

En disant  " Je te remercie", nous remercions ces mémoires d'être apparues à ce moment précis, ce qui va nous permettre de les libérer, comme lorsqu'un employeur "remercie" son employé (il le congédie). De même nous les libérons, mais en même temps nous remercions notre Moi Supérieur pour cette libération.

Enfin, "Je t'aime": nous nous adressons à nos mémoires libérées pour les guérir (seul l'amour guérit), nous nous envoyons aussi de l'amour. "Je t'aime" = "Je m'aime", et je me guéris. 

En conclusion, Ho'oponopono est d'un emploi très facile et très rapide à mettre en place. Il est alors inutile, lorsque l'on a compris tout ça, de chercher la nature de la mémoire, ni d'où elle vient ni son origine. C'est là aussi qu'intervient le lâcher prise, car le mental cherche toujours à tout contrôler. Le seul moment où le mental doit intervenir, c'est dans le choix de lâcher et de faire confiance à son Moi Supérieur, à son âme, c'est tout. Après, il n'y a qu'à ..... Il suffit de prendre conscience de son mal-être et d'avoir le réflexe de dire :

Je suis désolé, Pardonne-moi,

Je te remercie, Je t'aime

ou : Désolé, Pardon, Merci, Amour

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