Le second accord Toltèque

Quoiqu'il arrive je m'abstiens d'en faire une affaire personnelle.

Exemple : On nous dit , et nous entendons : "Oh vraiment tu es un(e) incapable!"

On fait une affaire personnelle de ce que l'on entend et de ce que l'on nous dit seulement si on donne notre accord. Et la moindre parole négative pénètre en nous et agit comme un véritable poison, accentuant notre "saboteur". Tout cela parce que nous nous faisons piéger par notre égo, notre "importance personnelle", l'importance que nous nous octroyons.("Moi, moi, moi, moi ...")

L'origine de cet état d'esprit est souvent notre éducation, où l'on nous rend responsable de tout, où l'on nous inculque souvent l'habitude de tout prendre sur nous.

Il faut retenir que nous ne sommes nullement responsables de ce que les autres font ou disent. Ce serait leur donner un pouvoir auquel ils n'ont pas droit. Et leur donner ce pouvoir  c'est devenir une proie facile pour tout prédateur ! Nous sommes libres d'adhérer, ou ne pas adhérer à ce que l'on nous dit. Chacun est dans son propre rêve, dans son "délire", dans sa propre tête. Nous sommes chacun dans un monde différent de celui dans lequel nous vivons.

Si ce que les autres disent nous touche, il faut alors se demander en quoi cela nous interpelle, car nous sommes tous les miroirs les uns des autres. En quoi ressemblons-nous à cette personne qui nous juge? Avons-nous aussi jugé de la même manière quelqu'un ? Etc etc ...Cela peut nous être utile d'en prendre conscience afin de casser certains programmes et corriger notre comportement.

La plupart du temps lorsque nous sommes blessés par des paroles, ce sont nos propres blessures intérieures qui réapparaissent et réagissent. Il importe alors de se poser les bonnes questions et d'aller creuser un peu plus loin...

Mais en aucune façon nous devons nous laisser parasiter par des propos, à plus forte raison négatifs. Ce que les autres pensent de nous leur appartient, et est issu de leurs propres croyances, de leurs propres opinions, sachant qu'ils sont confrontés à leurs propres sentiments, leurs propres émotions au moment où ils le disent.

Il en est de même pour des paroles élogieuses : si l'on nous dit que nous sommes vraiment bons, généreux, merveilleux etc etc etc .... C'est certainement agréable à entendre, mais question : avons-nous besoin d'être reconnu ? pourquoi ce besoin ? Il s'agit toujours de la propre projection de l'autre, de ses sentiments et émotions. Nous savons chacun qui nous sommes, avons-nous besoin d'être accepté?  Nous savons déjà que nous avons ces qualités en nous. Mais les paroles de l'autre ne sont que la conséquence d'un état émotionnel particulier à sa propre vérité du moment.

En pratiquant cet accord, nous devenons libres de toute influence. Mais également nous restons responsables de nos propres pensées, de nos propres actes. Nous acquerrons de la confiance en nous, abandonnant le besoin de reconnaissance absolue des autres. C'est une aptitude qui nous aidera à ouvrir notre coeur, à dire honnêtement ce que nous pensons, sans jugement ni sur soi ni sur autrui, sans culpabilité. Cela nous donne la capacité de dire OUI ou NON, en toute connaissance de cause.

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A lire : "Les Quatre Accords Toltèques" de Don Miguel Ruiz.

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